On accédait à cette grande demeure (d’une superficie de 800 m² environ au sol) par un porche donnant sur la rue supérieure située au niveau du premier étage (aujourd’hui arasé).
Le niveau inférieur bien conservé s’organise autour d’un péristyle comme dans toutes les demeures romano-africaines. Les quatre galeries entourent un jardin sans doute planté d’arbres et doté d’un bassin oblong qui était peut-être un vivier.
La galerie sud comprend un bain semi-circulaire faisant face à l’ouverture tripartite de la grande salle de réception (Oecus) qui ouvre sur la magnifique salle voûtée à trois absides du trifolium (appellée ainsi parceque son plan est en forme de trèfle) . Un couloir de service aboutissait dans celle-ci. De l’autre côté, la salle était aérée et éclairée par un puits de lumière.
Les autres galeries desservent une série de petites pièces dont certaines ont conservé les traces de leur pavement mosaïqué. Dans l’angle sud-ouest se trouvait un petit appartement composé de quatre pièces communiquantes.
A proximité de cette maison se trouve le petit ensemble thermal qui devait avoir un rapport direct avec elle. Ces petits thermes ont livré la mosaïque "des Cyclopes" l’une des plus belles du musée du Bardo.
