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Projet de conservation et de mise en valeur
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Projet de conservation et de mise en valeur

 L'exploration archéologique de Dougga

Le site de Dougga est connu depuis 1631, date de la visite de Thomas d’Arcos qui en a laissé un récit détaillé. Jusqu’à l’installation du Protectorat en 1881, une quinzaine de voyageurs européens, botanistes, architectes, ecclésiastiques, ingénieurs, ont décrit les principaux monuments demeurés visibles depuis l’Antiquité, en particulier le capitole, l’arc de Sévère Alexandre et le mausolée libyco-punique.

 Après la création du Service beylical des Antiquités de Tunisie en 1885, des fouilles furent régulièrement organisées. De 1891 à 1893, le docteur Louis Carton entreprit les dégagements de grande ampleur du théâtre et du sanctuaire de Saturne, alors que le Service explorait le sanctuaire de Caelestis.

Dans la suite, Alfred Merlin, et surtout Louis Poinssot, qui dirigea les fouilles de Dougga pendant une trentaine d’années, étendirent les travaux archéologiques à travers la ville. Les principaux éléments du centre public furent ainsi identifiés entre 1902 et 1906.

En 1908 et 1911, d’importantes restaurations furent effectuées dans les sanctuaires de Saturne et de Caelestis, dans le capitole, le théâtre et le mausolée.

Le déblaiement des thermes antoniniens, en 1925, mit fin à cette période d’intense activité archéologique. Des sondages furent pratiqués dans le temple de Saturne et le capitole peu après 1950, mais l’exploration scientifique ne reprit véritablement qu’après l’Indépendance.

En 1957, Mongi Boulouednine supervisa, pour le compte de l’Institut National d’Archéologie et Art, de grands chantiers d’emploi qui dégagèrent des quartiers d’habitation au nord du capitole et à l’est de Dar Lachhab.

Dans la décennie 1960, l’ancien village implanté sur le site fut en totalité déplacé à Dougga Jdida (Dougga Nouvelle), à quelques kilomètres au sud du site qui apparut ainsi dans toute son ampleur.

Depuis 1993, Dougga a fait l’objet de plusieurs programmes de recherches pluridisciplinaires et internationaux dirigés par l’Institut National du Patrimoine, créé en 1991. Ils ont renouvelé l’approche scientifique de cette agglomération antique et justifié son inscription au patrimoine de l’UNESCO en 1997.

Les terrains fouillés couvrent une superficie de dix hectares environ, ils sont tous accessibles au public, le reste du site (63 ha environ) reste non fouillé.  

   L'exploration  archéologiques de Dougga 

 

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