AccueilLiens UtilesPublicationsPlan du site
Rechercher :
Présentation générale Dougga à travers l'histoire Circuits Dougga et sa région Investir à Dougga Informations pratiques Evènements Galerie photos Contact
Dougga à travers l'histoire
Présentation historique
L'écriture à Dougga
Carte de Dougga
La Période Préromaine
La Présence Humaine
Les Structures Préromaines
La Muraille
Le Mausolée d'Atban
Le Monument dit temple de Massinissa
L'épigraphie libyque
La Généalogie
La Période Romaine
L'Originalité de Dougga
Le Territoire de Dougga
L'Urbanisme à Dougga
Le Forum
La Place de la Rose des Vents
Le Marché et l'Abside De Mercure
Les Monuments de Spectacle
Les Monuments Hydrauliques
Les Édifices Religieux
L'Habitat
Les Entrés Monumentales
La Nécropole
La Période Byzantine
L'Hypogée chrétien
L’église de Victoria
La Forteresse Byzantine
La Période Médiévale
Les mosaïques de Dougga au musée du Bardo

La Période Romaine

Les Provinces Romaines de L'Afrique du Nord

D’abord limitée, depuis la prise de Carthage en 146 avant J.C, à la partie orientale de l’Afrique du Nord (l’ancien territoire carthaginois), l’Afrique romaine s’agrandit à l’ensemble du Maghreb entre César (mort en 44 avant J.C.) et Caligula (37-41 aprés J.C).

A l’apogée de l’Empire (vers 200 aprés J.C.), elle comprenait cinq provinces, qui se distinguaient par leur statut, par le degré de la pénétration romaine, par la présence ou l’absence de l’armée.

A l’ouest, se trouve l’Afrique proconsulaire, gouvernée depuis Carthage ; puis, en allant vers l’ouest, la Numidie, province militaire (capitale Lambèse), dont les quelque 10 000 hommes assuraient la garde de l’Afrique du Nord.

L’Afrique proconsulaire était, avec l’Asie proconsulaire (la partie occidentale de la Turquie), la perle des provinces romaines.

A l’apogée de l’Empire, elle couvrait la Tunisie actuelle, le Constantinois et la Tripolitaine. Marquée par l’héritage de Carthage, c’est là que s’épanouit une foisonnante civilisation urbaine.

Les villes y constituaient des centaines de petites républiques dont la classe dirigeante avait peu à peu assimilé la culture gréco-romaine et, appuyée sur une forte paysannerie et un artisanat très dynamique, assuré l’opulence proverbiale du pays. Celle-ci était due aussi à quatre siècles de paix, du règne de Tibère (14-37aprés J.C) à l’invasion vandale, en 429.

Cependant, la civilisation romaine se perpétua dans l’Afrique romaine à travers les centaines d’évêchés de l’église chrétienne, jusqu’à la prise de Carthage par Hassan Ibn Nooman en 698.

   Le royaume massyle et les aquisitions de Massinissa de la deuxième et la troisième guerre pudique

   L'Afrique Romaine vers 200 apres J.C

Dougga une ville de l’Afrique romaine

L’importance du site de Dougga s’explique par la conservation exceptionnelle des vestiges antiques.

C’est l’un des plus beaux exemples de ville romaine que l’archéologie ait révélé en Afrique.

Le transfert à Dougga Nouvelle de l’ancien village installé sur le site permet d’avoir une vue d’ensemble incomparable des vestiges antiques.

Les ruines s’étalent sur le flanc du jebel Dougga.La surface agglomérée de la ville antique couvrait vingt à trente hectares dont le tiers environ émerge du sol.Elle était cernée de tous les côtés par des nécropoles.

Sous l’Empire, l’essor monumental est bien perceptible dès le règne de l’empereur Tibère (14-37aprés J.C), surtout par des inscriptions monumentales, mais la plupart des édifices publics aujourd’hui reconnaissables ont été édifiés entre le règne d’Hadrien (117-138) et celui de Gallien (260-268) ; ils illustrent la vie politique (le forum), économique (le marché) et religieuse (les temples), le confort (fontaines, nymphées, citernes) et les loisirs (thermes, théâtre, cirque).

Pour cette époque, de nombreux vestiges de constructions publiques aussi bien que de monuments funéraires demeurent enfouis dans les murs de la citadelle byzantine et de la grande enceinte qui enferma la ville de l’Antiquité tardive.

On connaît aussi l’existence de belles demeures privées datables du IVe siècle aprés J.C. par leurs mosaïques. Cependant, le christianisme a laissé une faible empreinte dans la ville, dans un étroit secteur en contrebas du temple de Saturne.

 

 

Accueil | Liens Utiles | Publications | Plan du site
© 2008 Dougga | Powered by www.medianet.com.tn