Cette hésitation s’explique aussi par le fait qu’on n’a fait qu’observer sans jamais intervenir sur le monument dans le cadre d’une recherche en vue à la fois d’en faire un relevé précis, d’en cerner la nature et d’essayer de le dater.
Cette approche est en cours ; elle est encore à ses débuts. Les premières observations s’orientent vers trois réalités :
- Ce qui est visible peut être classé en une muraille d’époque byzantine, c’est la partie la plus longue et qui va de la tour ouest à la proximité du Capitole
- Les deux « tours » qui sont numides et qui ont été intégrées dans le tracé byzantin et reliées par un mur rappelant par sa texture le tronçon évoqué dans le premier point et qui aussi byzantin ;
- Les deux « tours » sont préromaines sans que l’on puisse être plus précis n’ayant pas à ce jour connaissance du résultat des travaux de la partie allemande. Dans les trois sondages effectués par l’équipe allemande un tronçon de la muraille numide apparaît clairement.
La mise au jour d’une inscription libyque du type des inscriptions dites « officielles » remployée dans la « tour » ouest réoriente la recherche ; cette inscription en écriture horizontale mentionne des titres et des fonctions en usage au second siècle avant J.C., son remploi n’a pu se faire que quelques décennies plus tard sans que l’on puisse être plus précis.
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