Cette occupation importante (60% de la population vivait dans la campagne) atteste d’un développement remarquable de l’agriculture. L’installation de cultures en terrasses et de citernes permettait de cultiver des superficies importantes.
La région de Dougga
La région de Dougga se subdivise en trois bassins (Arkou, Khalled et Faouar) qui déversent leurs eaux dans la Médjerda. Les paysages sont très variés.
Le développement économique de la région fut facilité par celui des voies de communication et par les travaux de bonification des terres qui permirent la mise en culture de terrains parfois difficiles.
La culture de la vigne, de l’olivier et surtout du blé était très répandue.
Les villes ont été installées de façon préférentielle sur des hauteurs mais elles étaient bien reliées au réseau des routes et au grand axe Carthage - Theveste
Les nombreux pressoirs à vin et à huile ont été retrouvés. Une partie importante de la production locale était exportée mais elle était aussi traitée sur place pour diminuer le coût du transport: (La région était un des greniers importants de Rome).
De nombreux lieux de culte ont également été découverts, (temples, églises et marabouts).
Les inscriptions latines retrouvées sur le territoire témoignent de l’intense activité agricole qui amené le déboisement d’une partie importante de la région. Ces textes et les prospections menées sur le terrain ont permis de localiser l’emplacement des grands domaines agricoles dont parlent les inscriptions.
La région était également riche en mines et en carrières (plomb et argent). Dans le secteur de Jebel Goraa ont été retrouvées de nombreuses sépultures anciennes (dolmens et haouanet) certains des domaine agricoles des riches familles de Dougga connues par les inscriptions ont également été localisés.
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