Ce
monument, d’ordre corinthien, était dédié à Caelestis,
forme romanisée de Tanit, la grande déesse africaine.
Il s’élevait à flanc de colline, sur un terrain privé,
à proximité de la nécropole ouest hors de la ville.
Un portique courbe, couvert par
des voûtes et pavé d’une mosaïque géométrique à écailles,
était adossé contre le mur d’enceinte (péribole) semi-circulaire.
Le podium du temple est bien conservé, mais les murs
de la salle de culte (cella) ont disparu : les colonnes
retrouvées sur place ont été remontées au début du XXéme
siècle.
Les surfaces de circulation dans
la cour correspondaient aux parties dallées et les autres
étaient probablement plantées d’arbres. Devant la façade
du temple devait s’élever un autel.
Les inscriptions du tympan du temple,
de la frise du portique et des entrées révèlent |