AccueilLiens UtilesPublicationsPlan du site
Rechercher :
Présentation générale Dougga à travers l'histoire Circuits Dougga et sa région Investir à Dougga Informations pratiques Evènements Galerie photos Contact
Dougga à travers l'histoire
Présentation historique
L'écriture à Dougga
Carte de Dougga
La Période Préromaine
La Présence Humaine
Les Structures Préromaines
La Muraille
Le Mausolée d'Atban
Le Monument dit temple de Massinissa
L'épigraphie libyque
La Généalogie
La Période Romaine
L'Originalité de Dougga
Le Territoire de Dougga
L'Urbanisme à Dougga
Le Forum
La Place de la Rose des Vents
Le Marché et l'Abside De Mercure
Les Monuments de Spectacle
Les Monuments Hydrauliques
Les Édifices Religieux
L'Habitat
Les Entrés Monumentales
La Nécropole
La Période Byzantine
L'Hypogée chrétien
L’église de Victoria
La Forteresse Byzantine
La Période Médiévale
Les mosaïques de Dougga au musée du Bardo

L'Originalité de Dougga

Les Institutions Politiques de Dougga

Dougga fournit une parfaite illustration de l’intégration progressive au système politique romain d’une communauté africaine.

C’est, pour l’Antiquité, un exemple de solution à la question générale posée par la domination d’un peuple sur un autre.


Une inscription de 48 aprés J.C. témoigne de la cohabitation de deux communautés nettement séparées sur le plan des institutions comme dans la topographie de la ville et dans la répartition du territoire.

D’un côté, celle que l’on nomme le pagus, formée de citoyens romains, colons venus d’Italie au début de l’Empire, est considérée comme une partie intégrante de la colonie de Carthage ; elle détient le centre civique (le forum et ses annexes), implanté dans l’ancien centre public de la cité numide.

De l’autre, la communauté indigène forme une civitas (cité), d’une dignité inférieure à celle du pagus, et possédant ses propres institutions et lieux de réunion.


L’histoire politique de Dougga est celle du rapprochement des deux communautés : le pagus devient progressivement autonome par rapport à Carthage, tandis que la civitas acquiert peu à peu des institutions de type latin. En 205 aprés J.C., elles sont fondues en une seule, un municipe dont l’indépendance totale à l’égard de Carthage est exprimée par l’épithète liberum, libre, qui lui est attribuée.


Ce municipe obtient, en 260 ou 261aprés J.C., le statut de colonie qui l’assimile à Rome elle-même, et qu’il porte encore fièrement au Bas-Empire.

La Générosité des Notables (l’évergétisme)

Dans les cités romaines les notables qui  détenaient le pourvoir, finançaient à leurs frais toutes les grandes réalisations monumentales.

Tout homme qui briguait un poste ou voulait se rendre digne d’une nomination importante dédiait un monument public, donnait des spectacles ou offrait au peuple un banquet.

Il se conduisait ainsi en « évergète »  (bienfaiteur) de la cité.

Les inscriptions de Dougga révèlent ainsi le nom, les titres  et les liens de parenté des riches et généreux donateurs qui ont embelli  la ville. 

Ils appartenaient à de grandes familles locales comme celle des Marcii dont les membres ont construit deux des plus beaux édifices de la cité sous le règne de Marc-Aurèle. L. Marcius Simplex et son fils L.Marcius Simplex Regilianus ont financé la réalisation du Capitole, un de leurs parents P. Marcius Quadratus, celle du théâtre.

*    Evergètisme et évergèsies à Dougga 

 

Accueil | Liens Utiles | Publications | Plan du site
© 2008 Dougga | Powered by www.medianet.com.tn